De Bonaparte à Napoléon
De Bonaparte à Napoléon
Le ventre de ta mère était bien trop petit :
Avant même de naître tu rêvais d’infini !
Et lorsque tu naquis,
Aux abords du maquis
La ville d’Ajaccio tenait si peu de place
Que tu pensais déjà à bien d’autres espaces.
Le royaume de France était un choix de Roi
Mais pour un Empereur un choix plutôt étroit !
Au delà des montagnes, l’Italie t’appelait.
Et au delà des mers, l’Égypte t’attendait.
Cette Révolution qui sabrait tant de noms,
Décapitant un Roi, débaptisant Toulon,
Allait donner au tien un inégal renom.
Bonaparte laissait … place à Napoléon.
Tu as su t’élever au dessus des mortels
Tel
L’aigle en majesté qui regarde la Terre
Où pour lui ne prospère
Que des êtres rampants.
En survolant le monde, en survolant le Temps,
Te voilà dans ta gloire,
Conduisant tes armées et écrivant l’Histoire.
L’Histoire et la Gloire sont tes deux draps de lit.
Tu t’endors, chaque nuit, recouvert de leurs plis.
Puis, te levant très tôt …
Tu en fais ton manteau.
Au front courbé des peuples opprimés
Ta main qui tient l’épée est main de Liberté.
Tu as su t’élever au dessus des mortels
Tel
L’aigle que tu étais.
Ton tombeau n’est jamais
Qu’un trône impérial
Qui n’a pas de rival
Où reposent tes cendres dans les plis fusionnels
D’une gloire éternelle.
À Marseille, le 14 mars 2021
Jean-Noël Beverini,
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Constantin LIANOS
Texte et photo © Monsieur-Légionnaire
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