Le Général Jean-Louis BRETTE n'est plus
Né le 23 juin 1929 à Maizilly dans 1er canton de Charlieu dans la Loire, de Jean, Louis et d’Anaïs Fernande Perrier. Marié à Geneviève Desbenoit le 12 juin 1953.
Engagé volontaire pour 8 ans au titre de ESMIA il intègre l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion — « Garigliano » et rejoint le 5e BP en Allemagne le 1er oct. 1949. En raison de ses excellents résultats, il est nommé directement au grade de caporal-chef le 1er févier 1950 puis au grade de sergent le 1er avril.
Nommé au grade de sous-lieutenant, il rejoint l’EAI à Saint-Maixent le 1er octobre 1951.
A l’issue de sa scolarité, il est affecté à la Légion et débarque en AFN pour emploi en qualité de chef de section à la le compagnie du 1er bataillon du 1er RE, le 10 octobre 1952. Il y est promu au grade de Lieutenant le 1er octobre 1953.
Il participe à une opération de maintien de l’ordre avec le 2 BM/1er REI, à Berkane au Maroc du 19 au 28 août 1953.
Désigné pour servir en Extrême-Orient, il débarque à Saigon. Affecté à la 13e BBLE, il sert successivement au 2e bataillon le 17 novembre, à la 2e compagnie de camions bennes (CCB) pour compter du 11 décembre, unité dont il reçoit le commandement provisoire le 25 décembre puis passe à la section canons sans recul de la 6e compagnie, le 25 janvier 1954, en qualité de chef de section.
Il sert ensuite à l’état-major du régiment comme officier d’appuis artillerie en juin avant d’être détaché au groupement de transport 516, en août.
Enfin, il reçoit le commandement de la CCB du 2e bataillon le 1er novembre.
Pendant son séjour, il se distingue le 7 février 1954 à Phu Lao et le 25 mars à Xa-Dong Tang et Truc-Dong au Nord Vietnam.
Rapatrié par fin de séjour, il débarque à Marseille le 27 mai 1955. A l’issue de son congé de fin de compagne, il rejoint le 2e bataillon de la 13e DBLE à Zeralda en Algérie, le 9 août pour occuper les fonctions d’officier d’ordinaire, d’officier transmissions et d’adjoint à l’officier de sécurité, emploi où il se distingue notamment à Touount dans les Nemencha, le 15 février 1957.
Il suit les cours du centre d’entrainement à la guerre subversive à Philippeville.
Désigné pour parfaire ses connaissances, il passe le concours d’entrée à l’Ecole d’état-major, le 22 juin 1958 et sert au Prytanée militaire en qualité de commandant de compagnie d’élèves. Il est promu au grade de capitaine le 1er avril 1959. Il intègre la 20e promotion de l’Ecole d’état-major en juillet.
À l’issue, il est breveté parachutiste puis ii est affecté à la 2e compagnie du 51e régiment d’infanterie dont il reçoit le commandement le 13 avril 1960. Là, en qualité de chef de commandos de chasse ou de commandant d’unité, il se distingue aux mechtas Krelif, Si Halal, Haddada, dans le secteur de Mila en décembre 1960, à la mechta Bailloul en 1961, à la mechta Sanita, à la mechta El Massa dans le secteur de Mila en 1962.
Après l’indépendance, il est rapatrié avec son unité au camp de Sissone le 6 septembre 1962 et suit les cours du Centre d’études germaniques du 1er octobre 1962 au 3 août 1963.
Il est affecté ensuite à l’état-major des forces françaises en Allemagne (FFA) en septembre 1963, puis il intègre la 80e promotion de l’Ecole de guerre et l’Ecole d’état-major, le 1er juin 1966.
Il est promu au grade de chef de bataillon le 1er octobre.
En juin 1968, il est affecté au 1er régiment de chasseurs parachutistes à Pau Idron en qualité de directeur de l’instruction.
Il sert ensuite à l’Inspection de l’Infanterie comme officier d’état-major, pour compter du 1er Juillet 1970. Il y est promu au grade de lieutenant-colonel le 1er décembre 1972.
Désigné pour commander un corps de troupe, il reçoit le drapeau du 2e REP, le 29 Juin 1974. Il est promu au grade de colonel le 1er octobre 1975. Pendant cette période de calme opérationnel, il s’attache à embellir le camp Raffalli notamment par une campagne de plantation d’arbres mais surtout prépare le régiment à être déployé, ce qui sera fait l’année suivante lors de l’opération Kolwezi.
En février 1976, une de ses compagnies est « unité tournante » au TFAI intervient avec succès dans l’affaire de Loyada.
Après son temps de commandement, il est muté à l’état-major de la 3e division blindée des FFA à Fribourg le 1er juillet 1976.
En 1978, il est auditeur à la 28e session de l’IHEDN au Centre des hautes études militaires.
Nommé adjoint terre du commandant des 15e DI et 43e DMT, il est affecté pour administration ou 15e RCS le 1er juillet 1979.
Il est admis en la liste d’aptitude des officiers généraux le 1er mars 1980.
Il reçoit le commandement de la 64e DMT le 1er août 1981 puis de la 11e division parachutiste et de la 44e DMT le 1er mai 1983. Il y est promu au grade de général de division le 1er novembre.
Il participe à deux missions d’assistance extérieures au Liban du 30 décembre 1983 au 5 janvier 1984 et au Tchad du 2l au 29ooût 1984.
Sous-chef d’état-major à l’EMA le 1er juin 1985, il est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le 1er mars 1987.
Apogée de sa carrière, il est nommé commandant en chef des FFA et du 2e corps d’armée le 13 mai.
Arrivé en limite d’âge, il est admis en 2e section des officiers généraux le 24 juin 1989.
Cité à l’ordre du corps d’armée avec croix de guerre des TOE
3 fois cité avec croix de la Valeur militaire dont une fois à l’ordre de l’armée et une fois à l’ordre du corps d’armée.
Il est chevalier de la Légion d’honneur de 1966, officier de 1977, commandeur du 1er octobre 1986.
Il est commandeur de l’ordre national du mérite le 13 juillet 1983, Grand officier du 24 avril 1990 et grand-croix en avril 2015.
Il est décoré de la croix de chevalier du Mérite agricole de 1975, de la médaille coloniale avec agrafes « Extrême-Orient », « Liban », « Tchad ».
Il est également titulaire des médailles commémoratives de la campagne d’Indochine et des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en AFN avec agrafe « Algérie ».
Par ailleurs, il était autorisé à porter les insignes de commandeur de l’ordre national du Mérite de la République gabonaise du 6 février 1987.
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Jean-Louis BRETTE est venu à mon mariage en Décembre 1975.
Les courriels quotidiens, nos communications téléphoniques mensuels depuis 1978, nos rendez-vous annuels à Lourdes et ses conseils me manqueront !
(il fut un des tout premier membre à s’inscrire au réseau de Monsieur Légionnaire). La relève est assurée par ses petits enfants.
Au revoir Monsieur Légionnaire
Constantin LIANOS
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Messages de condoléances :
Mon cher camarade,
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