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Monsieur Légionnaire

Compte rendu assemblée générale de l'AACLE du 13 décembre 2024 pour l'exercice 2024

AACLE-AG-13-12-2024_2612.jpgAACLE : Une santé de fer

Un moral d’acier, des finances au beau fixe, une santé de fer, bref, comme le souligne le lieutenant-colonel Constantin Lianos, président de l’association des anciens combattants et amis de la Légion Etrangère, cette association est atypique, indépendante (elle refuse toute subvention ou aide publique) et « elle est difficile à manipuler ». La traditionnelle assemblée générale annuelle, qui s’est déroulée vendredi 13 décembre dans les superbes locaux du lycée hôtelier de Bonneveine à Marseille, est passée comme une lettre à la poste. Pourquoi ? Parce que tout est carré, millimétré, organisé, avant même le début de la séance. Tant et si bien qu’à la fin des débats, lorsque les nombreux membres présents s’apprêtent avec joie à déguster un déjeuner digne d’un restaurant trois étoiles, personne ne lève la main pour être candidat au poste de président à la place de Constantin Lianos. Personne.
 
Il est vrai que chaque adhérent mesure à quel point ce diable d’homme se démène pour ses ouailles, pour les anciens légionnaires, mais aussi pour cette association qu’il a su redresser, restaurer, relever et faire vivre à toute allure, sans jamais manifester la moindre lassitude. Tout se passe comme si Constantin Lianos était inspiré jour et nuit par le saint patron des légionnaires, Saint-Antoine, auquel il va consacrer le mois prochain une magnifique statue dans la basilique du Sacré-Cœur sur le Prado à Marseille.
 
Cette séance annuelle était présidée par le général Christian Piquemal, un patriote hors pair, ancien commandant de la Légion Etrangère et par de glorieux anciens tels Antoine Ibanez, Jean-Paul Andreoli, Jacques Visconti, Jean-Claude Baffie, Jean-Pierre Paulin, Yves Raimondo, Daniel Becker, Frédéric Bénoliel, Thierry Lecaillon, Hélène Hirmann, Brigitte Foucault, Muriel Poullain, le professeur Christian Perronne, le commissaire en Chef Alain Beverini, le capitaine Jean-Paul Giorgi et le caporal-chef Aly-Mohamed.
 

Après un contrôle minutieux des comptes pour l’exercice de l’année 2024 M. Christian MICHEL (commissaire aux comptes) propose d’approuver les comptes et donner quitus à la vigilante trésorière Patricia Gomez-Basquez. L’assemblée a approuvé les comptes et le rapport moral du président Lianos a été adopté à l’unanimité. 

Il est vrai que d’année en année le lieutenant-colonel Lianos ressasse des évidences qui peuvent être approuvées par tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance politique : par exemple, les économies possibles en matière d’argent public dans tous les domaines, la lutte contre les fraudes sociales ou documentaires, la multiplication inutile de hauts fonctionnaires, les salaires et avantages extravagants de nos parlementaires, le train de vie luxueux des anciens présidents de la République (le général De Gaulle payait lui-même ses timbres et son électricité), bref des centaines de millions d’euros d’économies possibles sans lever le petit doigt. Avec une dette évaluée à 3500 milliards, on risque d’hypothéquer l’avenir de nos enfants qui seront bel et bien obligés de payer la note. D’où l’exigence de mesures de simple bon sens.
 
La général Christian Piquemal, très en forme, a chaleureusement félicité le lieutenant-colonel Lianos pour son dévouement et il a invité l’assemblée au « réveil des consciences ». « La France, la terre de nos pères, a affirmé le général, est actuellement en dormition. Le peuple semble anesthésié, comme s’il acceptait sans broncher les anomalies graves et le déclin inéluctable d’un pays qui fut le phare de l’Europe et du monde. Croyez-moi, a averti solennellement le général Piquemal, si les Français continuent à se la couler douce, la France sera morte dans les dix à vingt années qui viennent… »
 
L’ancien commandant de la Légion estime que « la rue appartient à celui qui y descend ». Par conséquent, il faudra bien que les Français sortent un jour de leur avachissement pour descendre dans la rue et susciter le grand sursaut national. « Le peuple est souverain, c’est lui qui détient la légitimité démocratique, affirme le général Piquemal, donc c’est sa réaction qui compte. J’ai été moi-même conseiller militaire au cabinet du Premier ministre et je peux vous dire que les politiques ne craignent qu’une chose : la réaction de la rue. Quel que soit le sujet abordé, ils s’empressent de demander : « est-ce que la rue va bouger ? » S’il y a le moindre risque, ils annulent les décisions qui provoquent la colère du peuple souverain. Si les jeunes ne se rebellent pas, parce qu’ils ne connaissent pas le grand pays que nous avons connu, la France va mourir. »
 
Selon ce prestigieux gradé, nous sommes dépositaires d’un devoir sacré : celui de transmettre à nos enfants l’amour et le culte de la France éternelle. « Et pour toujours, vive la France ! » a-t-il conclu avec enthousiasme.
 
Le professeur Christian Perronne a ensuite présenté son dernier livre, intitulé « Le réveil quatre ans après : la grande manipulation », une passionnante suite d’entretiens avec le journaliste Stéphane Chatry sur la situation déplorable de la médecine en France. « Pendant quarante ans, a dit ce médecin de renom qui a présidé les plus hautes instances médicales en France et à l’étranger, j’ai vu l’hôpital s’écrouler petit à petit. C’est le « trop » qui l’a tué. Trop de procédures, trop de tracasseries administratives, trop d’évaluations, trop de recommandations, trop d’économies, trop peu de diagnostics cliniques et trop peu de personnel. »
 
On est passé en quelques décennies d’un service de santé performant à une multinationale de santé : « France business santé ». Désormais, il y a de bons et de mauvais médecins selon le temps passé pour réaliser l’acte et de bons ou mauvais patients, suivant qu’ils réagissent rapidement ou pas aux soins prodigués. Ce sont les mandarins de l’orthodoxie qui font la loi. Le professeur Perronne va très loin puisque, page 117 de son livre, il n’hésite pas à comparer la faillite de la santé publique à « du grand banditisme ». Il s’indigne en particulier de la mise à l’écart systématique des médecins généralistes dans la crise du Covid 19 et de l’occultation volontaire de 571 études internationales limpides sur l’utilisation rapide et à bonne dose de l’hydroxychloroquine.
 
Ce fut « une pandémie de peur et de corruption ». Pour avoir clamé cette vérité le professeur Perronne, jadis chouchou des médias, est désormais ostracisé et traité comme un moins que rien. « J’ai constaté de l’intérieur que ça déraillait, révèle-t-il, j’ai vu que les données de santé publique faisaient l’objet d’une manipulation politique pour complaire aux puissants laboratoires pharmaceutiques, j’ai dénoncé le pseudo-vaccin, la fraude scientifique, la pénurie de médicaments essentiels, la flambée de cancers du sein et du pancréas à la suite des vaccinations, donc j’ai été exécuté ».
 
Le général Jean-Paul Andreoli est venu apporter en conclusion sa pierre à l’édifice en soulignant que le point de vue du professeur Perronne était différent de la vérité officielle. Ce décalage par rapport à la doxa dominante, Jean-Paul Andreoli en est bien conscient mais il se garde de porter le moindre jugement sur une guerre intestine dont les plaies sont toujours ouvertes au sein de l’opinion française. Il a résumé le propos du médecin « rebelle » en évoquant la « déshumanisation de la médecine », les « décisions politiques et financières inadéquates », « l’industrialisation de la médecine » et certaines escroqueries intellectuelles qui résultent des pressions exercées sur les chercheurs. Les labos produisent des médicaments qui « réduisent les symptômes mais ne guérissent pas » afin que le malade dépense un maximum et rapporte beaucoup d’argent à l’industrie pharmaceutique.  
 
« Il ne faudrait pas se laisser endormir par ces commerçants qui ne visent qu’à se remplir les poches », a indiqué sobrement le général Jean-Paul Andréoli. Il n’a pas tort. Le jour est proche de l’avènement d’une médecine…sans médecins !
 
José D’Arrigo
***

Déjeuner de cohésion et Tradition

Un million cinq cent mille serait le nombre d’associations existant en France, selon l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INREP).  Tout à fait impressionnant ! Chacun d’entre nous au cours de sa vie fait ou a fait partie de plusieurs de ces associations, à titre de membres, de bienfaiteurs, d’administrateurs ou de président. Tout à fait honorable !

L’enquête de l’INREP, réalisée en 2019, n’indique cependant pas quelle est l’ancienneté de ces associations (beaucoup ne tiennent pas la route), ni leur effectif et surtout leur niveau d’activités et de dynamisme. Là est pourtant l’essentiel. Si un tel classement était effectué et que notre avis soit demandé, je pense que nous aurions la même réponse à la question :

  • «  Connaissez-vous une association particulièrement dynamique ?
  • « Oui, nous en connaissons une. Nous en sommes membres. Son siège est à Marseille, mais ses adhérents couvrent le monde. Son nom se termine par trois lettres majuscules: « C ; L ; E. »  
« C » comme combattant.
« L » comme Légion.
« » comme étrangère.

C’est l’AACLE (Anciens combattants et amis de la Légion étrangère) qui se présente vêtue de vert et de rouge avec en son cœur une grenade d’or à sept flammes.

 SON DYNAMISME ?

Celui de la Légion ! Avoir servi la Légion et être dynamique, c’est un pléonasme, une évidence, une redondance. En douter serait une insulte. L’un ne va pas sans l’autre ; l’autre s’honore d’être un adjectif qui colle à la peau du premier. La Légion, c’est la Force dans toute sa splendeur, dans toute sa grandeur, sa maitrise, sa discipline et son honneur. Du plus jeune Képi blanc à ses chefs les plus prestigieux, comme tous ceux qui étaient présents à l’Assemblée générale du 13 décembre et que le professeur et ami José D’Arrigo vous a brillamment retracée.   

Je voudrais vous parler, en ce qui me concerne, du volet Tradition et du déjeuner qui nous a réunis à l’issue de cette assemblée générale et de la brillante conférence du Professeur Perronne.   

SA TRADITION

Le dictionnaire définit ainsi la tradition : pratique transmise de siècle en siècle par la parole ou l’exemple. Le mot est admirable. Tradition, en latin, est l’acte de faire passer à un autre. De lui remettre. De lui transmettre. L’autre devient dépositaire, héritier de ce que le premier lui remet.

Il n’y a pas de Légion sans transmission. Encore deux mots qui sont un pléonasme, une évidence, une redondance. 

Vous connaissez la citation : « Qui n’a point vu Cassis, n’a rien vis ».

Je dirais : «  Qui n’a pas vécu un déjeuner Légion de l’AACLE n’a rien vu ! ». 

Des tables blanches, en en l’occurrence ce vendredi 13 décembre, celles du Lycée hôtelier de Marseille. Des verres alignés mais dont l’un a une mission particulière : celle de recevoir la « Poussière ». La brigade des élèves maîtres d’hôtel s’agite, une bouteille de vin « rouge », comme le sang, en main. Une larme est versée au fond du verre. Seulement une larme. C’est la seule fois où la Légion accepte une larme. Dans la Légion, on meurt ; mais on ne pleure pas !

  • «  Attention pour la Poussière »

De sa voix incomparable le major Dante Stevenazzi, (dont il ne faut pas se demander si elle est faite pour chanter ou pour commander … Les deux évidemment) commande La Poussière à la demande du Président, le lieutenant-colonel Constantin Lianos. Les verres se lèvent, comme se sont levés les convives, hommes et femmes. Tous sont au « Garde à vous ». Le « BOUDIN » retentit. Qui n’a jamais entendu chanter et chanté lui-même le « BOUDIN » n’a rien entendu, ni même chanté ! 

Et LES ÉLÈVES MAÎTRES D’HÔTEL

Les  jeunes élèves maîtres d’hôtel n’ont jamais vu ça. 

Un menu classique de restaurant de ville affiché sur table, quelle que soit la qualité des mets, tient sur un simple carton. Un menu de déjeuner de l’AACLE, c’est un   « chapitre », un chapitre qui se déroule, comme une marche, avant de rallier le camp-base et une marche scandée de chants. Le major entonne « Eugénie » puis « Nous sommes tous des volontaires du 1ER Régiment étranger ».  Suit « Vive la Légion étrangère », le chant de la 13ème Demi-Brigade de la Légion.
 
La force du Chant est là et transcende. Et unit. Le chant est une note d’union. Quelle chaleur ! Le chant légionnaire est un levain qui fait lever la pâte de la cohésion. Comme dans l’Active, le chant de l’AACLE soude les participants en une même âme commune. Le major Dante fait renaitre ses troupes. « Major, rien n’a changé ! Gloire à vous ».
 
Jean-Paul Sabatier fait chauffer son appareil photo ; Roland Landre communique son humour et sa joie de vivre ; Eddy Coullanges  et chacun …
Excusez ! J’en oublie le menu du déjeuner. Mais rien n’est « menu » quand il s’agit de la Légion ! Tartare de saumon qui dialogue avec un cabillaud  en croute. Dante a remis une feuille de chants à celles et ceux qui n’auraient pas leur Carnet. Il a pris soin de décorer chaque feuille d’un double trait rouge et vert. Détail, penserez-vous ? Il n’y a pas de détail. Il n’y a que de la passion et de l’implication !

EXCEPTIONNEL

« Mein regiment, mein heimatland
Mein mutter hab’ich nie gekannt »
« Anne-Marie » du 3 REI. 
« Mein name ist Anne-Marie ». 

Comment ne pas penser à tous ces légionnaires morts au combat depuis ce 10 mars 1831 et que font revivre ces chants qui ont usé leurs cordes vocales, comme les semelles de leurs inlassables pas de marche qui déplacent des montagnes sur tous les terrains d’Afrique, d’Asie, de France et du monde. Leur sacrifice n’a jamais usé leur engagement, leur volonté, leur dynamisme. Comme ne s’use jamais encore aujourd’hui l’engagement de ces hommes qui sont autour de moi, avec lesquels je chante et communie. 

Oui, je pense à tous ces légionnaires des temps passés et à ceux du temps présent. Je pense au général Bernard Goupil : nous étions les deux seuls militaires de carrière de l’Académie de Marseille ; cela nous rendait frères d’armes. Quel homme ! Je pense aussi à Egon, notre vice-président qui ne peut être présent ce jour ; J’aimerais nous citer tous mais nous le sommes dans la grenade à sept flammes et dans les deux couleurs verte et rouge. 

« LA  MARSEILLAISE »

Le général Christian Piquemal, ancien COMLE, membre illustre parmi tous ceux qui ont l’amour de la France irrésistiblement arrimé au plus profond du cœur, l’avait annoncée et l’attendait : La Marseillaise. Elle allait couronner la rencontre. Le général tribun avait demandé à tous de clamer à la fin de l’Hymne, d’une voix haute et claire :

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VIVE LA FRANCE !

Nous étions tous au Garde à vous. Tous les élèves également. De leur choix. Certains la main sur le cœur. Remarquable !
Vive la France, retentit trois fois.
 
Merci, mon général, merci Président, merci cher Constantin, merci à vous tous chers Légionnaires et chères et chers amis.
Nous sommes en approche de Noël. J’ai vécu un Noël Légionnaire à Moruroa avec le 5° RE et le cher général de Montlebert, alors comandant les Sites. Jusqu’à ma mort je n’oublierai jamais ce Noël Légion vécu à 18 000 kilomètres, la France au cœur et la famille légionnaire en union. 
Paix de Noël à l’AACLE, à son président, à Jeanne son épouse, à tous. 

Vive la Légion, vive l’AACLE.

Jean-Noël BEVERINI  

***

Ci-dessous, le lien vers les photos de l'Assemblée Générale de l'AACLE du 13 décembre 2024 réalisé par le Lcl Christian SABATIER :
https://photos.app.goo.gl/WvTUP8oXjFcjjWaT9

Devoir de mémoire :  Lien du livre ...Le soleil s'est couchélorsque j'avais 8 ans  deFrançois PERRONNE

 Remerciements : Un grand merci pour les comptes rendus respectifs José d'ARRIGO et à Jean-Noël BEVERINI.
Merci au Général Christian PIQUEMAL pour avoir présidé et conclure l'assemblée générale de l'AACLE pour l'exercie de l'année 2024.
Au Pr. Christian PERRONNE pour son intervention, au Pr. José D'ARRIGO pour avoir préparé les questions, au Général Jean-Paul ANDREOLI pour la conclusion de la conférence. 
 
Je profite de l'occasion, pour vous exprimer à toutes et à tous mes remerciements les plus sincères à nos membres fidèles pour leur précieux soutien tout au long de ces dernières années en particulier durant les périodes de confinement.
Leur engagement, leur dévouement et leur contribution ont été essentiels à la réussite et à l'évolution de notre association. 
 
Les membres du Conseil d'Administration et moi-même leur adressons toute notre gratitude et leur souhaitons le meilleur pour l'avenir.
 
Afin de nous ressourcer et de mieux vous accompagner en 2025, nous vous informons que notre équipe bénévole sera en congés du 21 décembre 2024 soir au 5 janvier 2025 inclus. 
Nous serons à lécoute par téléphone (WhatsApp…et si nécessaire via zoom avec un préavis). Une dernière permanence seraassurée le samedi 21 décembre par le président au siège de l'AACLE.
 
Passez une très belle fête de la Saint Noël. 
Constantin LIANOS

Messages de soutien

Le 2024-12-21 06:48, Georges BENINTENDI a écrit :
Constantin bonjour,
Quel dommage que Marseille soit si loin de Bayonne.
C'est avec le plus grand plaisir que j'ai lu le CR de l'AG et que j'ai pu visualiser les photos.
Chapeau bas pour cette AG et encore bravo pour la conduite de l'association.
Amicalement,
Georges.

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Celui qui n’est plus ton ami il ne l’a jamais été ! (Aristote),
Tout ce qui n'est pas donné est perdu !
Texte et photos © Monsieur-Légionnaire
Appeared first in https://monsieur-legionnaire.org  December 13th 2024
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