La femme qui en savait vraiment trop
Le Samedi 14 Septembre 2019 le Président de l'ANACLE et de l'AACLEMP reçoit Stéphanie GIBAUD pour une conférence suivie du déjeuner-débat
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Lien pdf invitation de Invitation-conference-du-14-Septembre-2019
Achat et dédicaces sur place, prix du livre 17,00 € (revoyez espèces ou chèque pas de carte bleu merci)
Septembre 1999, Stéphanie Gibaud est embauchée chez UBS (Union des banques suisses).Elle ne ménage pas sa peine pour organiser des événements à l'attention de clients et de ceux qui pourraient le devenir. Son employeur n'ouvre ses portes qu'aux personnes pesant plusieurs millions d'euros.
Juin 2008. Sa supérieure hiérarchique surgit dans son bureau. Celui du directeur général d'UBS vient d'être perquisitionné et l'on exige qu'elle efface de son disque dur tous les fichiers contenant le nom des clients et de leurs chargés d'affaires. Stéphanie Gibaud refuse.
Débute alors un vrai thriller entre un établissement bancaire et l'une de ses cadres qui n'accepte pas d'être complice quand elle se rend compte qu'UBS pourrait contribuer à l'évasion fiscale de Français fortunés vers la Suisse et, comme le souligne Antoine Peillon dans sa postface, " au blanchiment en bande organisée de fraude fiscale ". Son téléphone est placé sur écoute. Des enquêteurs lui donnent des rendez-vous secrets pour en savoir plus sur les méthodes d'UBS... La banque cherche à la pousser à la faute. Son ordinateur est piraté. Les fichiers convoités sont détruits avant de réapparaître, modifiés. Menaces, brimades, mise à l'écart, collègues dressés contre elle, tout est bon pour la détruire, et quand la dépression s'installe, on la fait passer pour folle.
Un impitoyable harcèlement au travail.
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Stéphanie Gibaud est une spécialiste des relations publiques.
Si elle détruisait les documents dont son ex-employeur, la banque UBS, lui demandait soudain de se débarrasser en juin 2008, elle aurait probablement été mise en garde à vue voire mise en examen puis condamnée. Elle travaillait dans le secteur Communication et Relations Publiques de
cet établissement et ignorait la portée des pièces qu'on lui demandait de faire disparaître. Des perquisitions avaient lieu, une enquête était en cours, elle a refusé de se rendre complice de pratiques illicites.
Elle a fait des alertes internes à sa direction puis à l’inspection du travail qui lui a demandé après plusieurs entretiens de déposer une plainte pénale contre son employeur. Jamais elle n'a délibérément contacté de journalistes pour dénoncer publiquement les dysfonctionnements de son
employeur.
En état de faiblesse au regard des pressions qui étaient exercées sur elle par UBS, elle a été repérée par l'État français comme pouvant potentiellement servir : pendant plus d’une année, elle a été utilisée, contrainte par la loi, de communiquer des informations confidentielles appartenant à son ex-employeur, chez lequel elle travaillait encore à l’époque.
Ses informations ont largement contribué à identifier, pour le compte du Ministère des Finances français, 38.000 comptes offshore à hauteur de 12 milliards d'Euros.
En février 2019, la justice française a condamné la banque UBS à une amende record de 4,5 milliards d’euros (3,9 milliards d’euros plus 800 millions d’euros de dommages & intérêts) et cinq dirigeants ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et à des amendes.
Auteur de ‘La Femme qui en savait vraiment trop’ (Cherche Midi), elle reçoit en 2015 le prix Anticor avant d'être nominée pour le prix Sakharov avec les lanceurs d'alerte Edward Snowden et Antoine Deltour.
Son deuxième ouvrage ‘La traque des lanceurs d’alerte’ (Max Milo) a été publié fin 2017. Julian Assange a écrit l’introduction de ce livre où le cas d’une cinquantaine de lanceurs d’alerte sont relatés, en France et à l’étranger. Quel que soit l’endroit où vivent ces hommes et ces femmes, quelles que soient leurs alertes, les difficultés auxquelles sont confrontés les citoyens qui révèlent des informations d’intérêt général sont extrêmes. Le livre est traduit en anglais au printemps 2019
«Whistleblowers: The Man Hunt ».
Stéphanie soutient les actions de l’association I-Boycott (www.i-boycott.org) et est l’une des ambassadrices de Fairbooking (www.fairbooking.com) – économie de pair à pair et système de coopératives dans le domaine du tourisme.
Depuis deux années, elle intervient en tant que conférencière en entreprise et dans les universités sur l’impérieuse nécessité de l’éthique et de l’intégrité dans les domaines professionnel et politique
(DU Panthéon-Sorbonne, HEC, sociétés du CAC40, banques étrangères…) autour de la loi Sapin II, de la directive Secret des Affaires, de la RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale), de la protection économique : risques réputationnels et judiciaires pour l’entreprise et ses dirigeants, éveil des consciences etc.
Mots clefs :
Éthique – Bien Commun – Intérêt Général – Responsabilité Individuelle - Responsabilité Collective– Lanceur d'Alerte – Protection des lanceurs d'alerte - #anythingtosay – Liberté d'expression – Moralité Politique – Lutte anti-corruption – Compliance – Déontologie – Evasion fiscale – Vivre ensemble – Résistance – Démocratie – Finance – France – Valeurs – Civisme – Exemplarité – Responsabilité – Ploutocratie – Transparence – Secret bancaire – Secret des Affaires - Impunité Actions non-violentes
Je vous invite à vous inscrire à la conférence du Samedi 14 Septembre 2019 à 10H30, merci d’être ponctuel en clair, soyez assis avant 9h25. Stéphanie GIBAUD donnera une conférence avec le thème «La femme qui en savait vraiment trop et la traque des lanceurs d’alerte» et répondra à nos questions suivie des dédicaces, du cocktail et déjeuner-débat organisé par le Président de l'ANACLE et de l'AACLEMP à la Maison du Batiment des Travaux Publics - 344 Boulevard MICHELET - 13009 Marseille.
Participation avec inscription préalable obligatoire auprès de Constantin LIANOS :
Tenue : Tenue d'association respective ou de ville.
Menu : sera précisé ultérieurement.
Parking gratuit.
Constantin LIANOS
Président de l'ANACLE et AACLEMP
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