Fête des Mères 2020
En l’honneur de toutes les mères du monde et, en particulier, des mères de l’ANACLE
Fête des Mères
« Depuis la nuit des temps » …l’expression est bien triste !
Pourquoi choisir la nuit et cueillir dans la liste
De toutes les couleurs, le sombre et le noir
Pour marquer la naissance de ce premier espoir
Qu’est, en réalité, l’émergence du monde ?
*
Dieu ordonna du Ciel que se retire l’onde
Dont le manteau mouvant couvrait Sa création
Et la Lumière fut et ce fut l’Emotion,
Le choc par excellence, le choc d’une naissance.
« Au Jour » naquit le monde et telle fut sa chance.
*
Dieu enfanta Lui-même et accoucha du monde.
Comme le Dieu puissant, Femme, sous la peau ronde
De ton ventre tendu, tu crées et tu enfantes
Et, de ta chair bénie, la Vie chante et s’enchante.
*
Sans toi, Femme, le monde retourne dans la nuit.
Dans chaque enfant qui nait, c’est le monde qui luit.
Ô Mère de la Vie, en français, en chinois,
En anglais, en maltais, en grec et en patois …
Dans chacune des langues que la langue des hommes
A tissée de sa bouche, c’est l’amour qui se nomme
Quand l’homme pense à toi.
*
Femme, tu es l’Amour comme le ciel est bleu,
Ton cœur est bien plus chaud que le plus chaud des feux.
Tu es le bras divin qui protège et qui aime,
Le sein chaud qui nourrit, la main qui est poème,
Qui apaise les peurs en donnant le sourire
Et dans tes yeux l’enfant peut apprendre à lire
À livre ouvert, l’Amour
Au premier de ses jours.
*
Ton nom est bien plus beau, ton nom est bien plus haut
Que la gloire conquise par les plus grands héros.
Mère, devant ton nom il n’est pas de genoux
Qui ne plie sur la Terre tant ton seul nom est doux.
Le combattant qui meurt sur le champ de la guerre
Prononce en dernier mot le seul nom de sa mère !
*
C’est un miel parfumé dont la ruche est ton cœur,
C’est un rare jardin aux éternelles fleurs,
C’est un visage
Dont la mort, elle-même, n’efface pas la page.
À Marseille, le 7 juin 2020
Jean-Noël Beverini ,
Membre de la «commission culture» de l'ANACLE
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