Compte rendu de la visioconférence du 10 Avril 2021
Bernard Lugan et les Islamo-Gauchistes : le cataclysme est pour demain
-« Les situations qui ressemblent à la nôtre débouchent toujours sur le cataclysme », estime le professeur Bernard Lugan. « Aucun peuple n’accepte une population étrangère qui prétend le gouverner sur son propre sol. Ou bien les Français se soumettront et disparaîtront ou bien ils mettront à la porte les intrus. La cohabitation n’existe pas. »
Voilà un constat qui a le mérite d’être clair et net. Pour cet ancien professeur à l’Ecole de Guerre, expert auprès du tribunal pénal international des Nations Unies, un des meilleurs spécialistes français de l’Afrique, l’Europe est en train de se transformer sous nos yeux en une multitude de petites Bosnies mitant le tissu indigène. Le grand remplacement de population qui s’opère aboutira fatalement pour les Français au même sort que les Serbes chassés du Kosovo.
Tout se passe comme si depuis la fin des années 60, la plupart des gouvernements de la République avaient planifié l’achèvement de la France en favorisant à tel point l’immigration extra-européenne que certaines villes françaises, comme Trappes ou Marseille, par exemple, ressemblent désormais à des enclaves étrangères. Lorsque le déséquilibre démographique aura fait son œuvre, dans moins de dix ans, il y a fort à craindre qu’une sorte d’apartheid à rebours et de discrimination inversée ne soient imposées en France par la nouvelle majorité ethnique.
Cette prophétie catastrophique ne doit pas occulter un grand espoir de survie de la France éternelle : il s’agit, selon Bernard Lugan, d’une prise de conscience de plus en plus vive chez les jeunes Français de ce « cataclysme » à venir et d’un nationalisme renaissant au sein des jeunes générations qui, elles, ne gardent pas les yeux grands fermés. Cette immense espérance ne se concrétisera probablement pas dans les urnes, faute de personnalités susceptibles d’incarner un vrai rassemblement national et souverainiste. « Je ne vois pas de Bonaparte à l’horizon, a confirmé Bernard Lugan, je ne vois que des gens qui peuvent limiter les dégâts. Et une grande partie des Français qui interrogent la classe politique : comment pouvez-vous vous laisser piétiner ainsi ? »
La réaction attendue éclatera donc dans la rue. Et ce sera le chaos. L’affrontement prévisible entre la « France Barbès-Rochechouart » et la France « poule-au-pot ». Tant et si bien qu’on peut aisément imaginer une future partition de la France suivant une ligne médiane Lille-Lyon-Marseille avec à l’est une France africanisée et islamisée et à l’ouest une France européenne et chrétienne. Le professeur Bernard Lugan, lui, prévoit plutôt la constitution d’« isolats d’altitude », comme en Bosnie et en Serbie, « avec les Islamistes dans les plaines et les Chrétiens juchés sur les hauteurs »…
De fait, au-dessus de certaines altitudes, on constate qu’on est toujours « dans la France d’avant ». Il a lui-même constaté dans le Forez, entre Clermont et Saint-Etienne que certaines localités ressemblaient au 93-94, mais dès qu’on grimpe un peu, on redécouvre “la République du Mont-Blanc". C’est vrai aussi dans les Hautes-Alpes, département qui compte le moins de mosquées en France. « Deux civilisations ne peuvent pas cohabiter sur le même territoire, insiste le professeur, on risque d’assister à la création de bantoustans, comme en Afrique du sud, avec des zones entières réservées aux populations noires et des Européens qui se réfugient dans des isolats… »
Ce scénario épouvantable ne doit pas obnubiler les Français : tout est encore possible pour peu qu’on le veuille. Certes, les « décoloniaux », les islamo-gauchistes et les terroristes de la repentance blanche sont aux manettes partout, et ils font passer l’histoire de l’Europe comme celle d’une infamie coloniale. Quoi qu’il fasse, le colonisateur blanc sera toujours coupable. Le communautarisme triomphant engendre la lutte des races pour remplacer la lutte des classes. La bonne cible politique n’est plus le « prolétariat » mais le « prophétariat ».
Les déconstructeurs sapent la France jour après jour. Pour eux, la domination des anciens dominés passe par une réappropriation de l’histoire jusqu’à l’enfermement ethnoculturel. Seuls les nouveaux groupes raciaux ou sexuels auront le droit de la réécrire puisque l’homme blanc doit expier ad vitam aeternam.
Le livre de Bernard Lugan est d’un froid réalisme, passionnant de bout en bout. Le lieutenant-colonel Constantin Lianos, qui a mené les débats avec brio, ne l’a pas lu. Il l’a dévoré. Et moi aussi.
Face à la faillite de la gauche et à la lâcheté de la droite, il n’y a plus que le vide sidéral d’une France en perdition. Cependant, Lugan ne s’avoue pas vaincu : « asseyez-vous au bord de l’oued et attendez patiemment, vous verrez un jour passer au fil de l’eau les cadavres de vos ennemis », conseille-t-il.
José D’Arrigo, membre de l'AACLEM
Lien : Questions - possées a Bernard LUGAN à l'issue de son intervention :
Lien : Enrgistrement de la conférence et du debat avec Bernard LUGAN du 10 Avril 2021
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