Sgt. Charles Stuart MacKenzie se battit en France pendant la Première Guerre mondiale et a été abattu à l'épaule. L'armée l'a renvoyé en Écosse pour y être soigné, où le chirurgien voulait amputer son bras. Sgt. MacKenzie a refusé, déclarant qu'il devait retourner aupès de ses hommes. Alors qu'il se remettait à l'hôpital, on lui a demandé ce que c'était que de tuer « le Hun » (comme les Allemands ont été appelés alors). Il a répondu, "qu'est-ce un gaspillage d'un beau corps d'hommes". Sa dernière photo, avec lui en uniforme, a été prise sur les marches de l'hôpital. Cette photo est suspendue dans sa maison au-dessus de la cheminée. À son retour au front, lui et ses hommes étaient engagés dans un combat à baionnette fixe.

Le compositeur dit, 

À ma connaissance, et tiré des rapports des soldats de retour, un de ses amis proches est tombé, grièvement blessé. Charles a tenu bon et a combattu jusqu'à ce qu'il soit vaincu et qu'il meurt des blessures à la baionnette. Ce jour-là, mon arrière-grand-mère et ma grand-mère étaient assises au feu quand la photo est tombée du mur. Mon arrière-grand-mère regardait, et disait à ma grand-mère : « Oh, mon bonie Charlie est mort ». Bien sûr, quelques jours s'écoulèrent, et le policier local apporta la nouvelle - que Sgt. Charles Stuart MacKenzie avait été tué au combat. Cette même image est maintenant suspendue au-dessus de ma cheminée. Il y a quelques années, ma femme Christine est morte d'un cancer, et dans mon chagrin, j'ai regardé sa photo pour lui demander ce qui lui donnait la force de continuer. C'est alors, dans mon esprit, que je l'ai vu allongé sur le champ et que je me suis demandé quelles étaient ses dernières pensées.

 Les mots et la musique sont apparus dans ma tête. Je crois que les hommes et les femmes comme vous qui sont prêts à tenir tête à leur famille - pour leurs amis - et pour leur pays; méritent d'être rappelés, respectés et honorés. "Serre. MacKenzie", est mon tout petit 

MacKenzie est tué le 9 avril 1917 lors de la bataille d'Arras. [3]Il est enterré dans le cimetière des Highlands, Roclincourt dans le Pas-de-Calais, aux côtés d'autres hommes de la 51e division (Highland).

C'est avec un grand plaisir, honneur et respect que j'autorise le Caporal-chef Alain EVENO (notre joueur de cornemuse et membre de l'AACLE) de jouer les partitions dédiées à la mémoire de Sergeant Mackenzie et à la mémoire de tous les Légionnaires anglo-saxons morts pour la liberté et la libération de la France.