Le 8 mai 1945, les massacres de Sétif
Le 8 mai 2023.
Le 8 mai 1945, les massacres de Sétif.
« Le temps de la dénégation des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie est terminé …il faut que l’histoire soit écrite à deux, par les historiens français et algériens… »
(Bernard Bajolet, ambassadeur de France ; propos tenus en avril 2008, à Guelma).
Aujourd’hui, notre pays fête la fin de la Seconde Guerre Mondiale le 8 mai 1945.
J’ai déjà écrit, à moult reprises, que je trouve que les commémorations en tous genres sont beaucoup trop nombreuses et qu’elles devraient être toutes regroupées à la date du 11 novembre. Je ne parle, bien sûr, que des cérémonies à caractère patriotique qui méritent d’être célébrées, les autres, pour la plupart, ne riment à rien et devraient être carrément supprimées.
Je suis bien incapable de faire une liste exhaustive des fêtes, marches, commémorations, et autres démonstrations - plus ou moins bruyantes - du panurgisme des masses mais ça laisse rêveur ; en effet, notre pays commémore chaque année (liste non exhaustive):
Dès le 7 janvier, l’attentat de « Charlie-Hebdo ». La « Fête des grands-mères » début mars ; comme si la « Fête des mères » instaurée sous Vichy ne suffisait pas ! La « Journée de la femme » le 8 mars ; la « journée contre le racisme et l’antisémitisme »le 21 mars ; la « Journée de la déportation » le dernier dimanche d’avril ; le « génocide arménien » le 24 avril, alors que le pays continue à nier le génocide vendéen - le « populicide » vendéen selon Gracchus Babeuf - sous la Révolution.
Le 1er mai, la « Fête du travail », jour où les gens qui travaillent le moins vont manifester sous l’égide de la CGT et autres syndicats de gauche. Comme disait Coluche : « Ils sont tellement feignants que quand ils manifestent, ils appellent ça une « journée d’action »… ».
Le 8 mai, la « Fête de Jeanne d’Arc », instaurée en 1920 à l’initiative de Maurice Barrès, est devenue une journée de mobilisation contre le RN, et Barrès est considéré comme un « facho ».
Le 21 juin, c’est la « Fête de la musique », créée par le vieux bellâtre-mitterrandolâtre Jack Lang. Cette fête consiste à transformer nos rues en défouloir cacophonique et à empêcher de dormir les gens qui travaillent le lendemain. Souvenez-vous qu’à l’époque de l’instauration de la « Fête de la musique », la France créait son premier « ministère du temps libre » et, du temps libre, les Français allaient en avoir à revendre puisque le chômage est monté en flèche depuis.
Le 14 juillet, grave dilemme ! « Dupont-Lajoie » ne sait plus s’il doit aller au bal populaire ou commémorer, par une « marche blanche », l’attentat de Nice : Il hésite entre « Vous n’aurez pas ma haine ! » à l’égard de l’Islam et la haine qu’il voue encore - on se demande bien pourquoi ? - à ce pauvre Louis XVI. Le 16 juillet, on commémore la « Rafle du Vel’d’Hiv » qui n’est jamais que le troisième exercice de repentance à l’égard des Juifs de l’année.
Le 4 octobre, c’est la journée dédiée à la « protection animale ». Ceux qui trouvent normal que, depuis la « Loi Veil », la France assassine légalement 220 000 enfants à naître chaque année, sont très préoccupés par le bien-être animal : leur sensibilité à fleur de peau les amène à combattre la chasse, à vouloir interdire la corrida, à remplacer un bon steak par d’infâmes galettes de Soja, mais le crime contre l’infans conceptus, ce n’est pas leur problème, ils s’en foutent éperdument !
Le 20 novembre, c’est la « Journée de protection de l’enfance » car, dans les pays civilisés, on aime les enfants, du moins… ceux qui ont échappé à l’IVG.
Le 25 novembre : « Journée des violences faites aux femmes ». L’an dernier, 135 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint. C’est scandaleux, honteux, inexcusable mais vous noterez qu’on ne donne jamais - c’est illégal ! - les origines sociales, ethniques, religieuses, ni même le sexe du conjoint violent. Il me semble – mais ce n’est qu’une supposition – que l’adage musulman qui dit « Bats ta femme tous les matins ! Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait ! » n’est pas totalement étranger aux violences faites aux femmes. Et puis, parité oblige, combien y-a-t-il d’hommes battus ?
J’allais oublier l’ex-« Gaypride », fêtée à la mi-juin, et qui est devenue la « Journée des fiertés ». Personnellement, je n’éprouve pas la moindre fierté à être hétéro puisque c’est dans l’ordre naturel des choses : un homme ET une femme, c’est bien pour la reproduction de l’espèce, non ?
Mais j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi certains font une fierté de leur pédérastie ?
Comme si tout ça ne suffisait pas, le 8 mai est devenu la journée de commémoration des « massacres » de Sétif. Un bel exercice de repentance, un de plus, envers nos anciens colonisés, en l’occurrence les Algériens que nous aurions mal traités, humiliés, exploités, durant 132 ans.
Que n’a-t-on écrit sur ces fameux massacres de Sétif ? L’Armée française aurait réprimée dans le sang une manifestation spontanée de Musulmans pacifiques.
Pour traiter honnêtement un tel sujet, il faut remonter quelques années en arrière.
L’anticolonialisme en Algérie ne devint perceptible qu’avec la création du « Parti Communiste Algérien ». Le PCA émerge en 1920 comme une extension du Parti Communiste Français (PCF).
Le PCA devint une entité séparée du PCF en 1936 et ouvrit ses rangs aux autochtones. Avec le soutien du PCF, le PCA participa à la lutte anticolonialiste, tout en se rapprochant des mouvements favorables à l’indépendance algérienne. Dès 1926, « L’Etoile Nord-Africaine », qui vient de naître, entre en contact avec divers mouvements proches de la 3ème Internationale. L’émir Khaled en est le présidant d’honneur, Hadj Ali Abdelkader, du PCF, le fondateur.
Par la suite, Messali Hadj s’impose comme le leader des mouvements indépendantistes.
L’organisation nouvelle œuvre à répandre les idées anticolonialistes chez les immigrés nord-africains, dans le but d'obtenir l’indépendance totale de tous les pays d’Afrique du Nord.
Messali Hadj participe au congrès anti-impérialiste de Bruxelles de 1927 où il rencontre de nombreuses associations européennes ainsi que des personnalités du tiers-monde.
Il organise de nombreux meetings avec, pour objectif, l’indépendance de l’Algérie dans les plus brefs délais. Dissoute en 1929 pour « avoir prêché la révolte des indigènes contre la domination française », l’ENA renaît sous le nom de « Glorieuse Étoile Nord-Africaine ». Elle est définitivement dissoute en 1937 pour « atteinte à l’intégrité territoriale de la France ». La création de l’ENA est un fait capital dans l’histoire politique contemporaine de l’Algérie car le principe de l’indépendance est posé par une organisation de militants algériens.
Après plusieurs arrestations et interdictions, Messali Hadj crée le Parti du Peuple Algérien (PPA) en 1937. Il rentre en Algérie pour assurer la direction de la nouvelle organisation. Cependant, il est à nouveau arrêté: l'administration française étant très inquiète de la popularité du mouvement dans le monde rural algérien. Messali Hadj est condamné à deux ans de prison pour « reconstitution d'une ligue dissoute, désordres et manifestations contre la souveraineté française », ce qui entraîne plusieurs mouvements d'agitations et de grèves dans le pays. Le mouvement gagne en popularité ; le PPA reste fidèle aux principes établis en 1926 par l' « Étoile Nord-Africaine » : abolition totale du code de l'indigénat, indépendance, et rejet total de l’attachement de l'Algérie à la France.
En 1943, le Parti du Peuple Algérien approuve le « Manifeste du peuple algérien » (texte de Ferhat Abbas avançant le principe d'une Algérie indépendante), rejoignant ainsi les autres courants du mouvement national: Oulémas, Autonomistes, et « Amis du Manifeste et de la Liberté » (AML).
Toutefois, Messali Hadj et certains membres du PPA estiment qu'il est temps de passer à l'action et de profiter de la faiblesse de la France. Le 23 avril 1945, le leader nationaliste est placé en résidence surveillée à Brazzaville, ce qui provoque, le 1er mai suivant, des manifestations réprimées à Alger et à Oran ; le bilan officiel de ces manifestations fait état de trois morts.
À l'occasion de la célébration de la victoire du 8 mai 1945, des Musulmans algériens manifestent et déploient, outre les drapeaux alliés, des pancartes affichant des slogans tels que « Libérez Messali » et « Algérie indépendante ». Ceci méritait d’être rappelé car trop d’historiens voient dans les massacres de Sétif du 8 mai 1945 un mouvement spontané, sans préparation. Le ver était déjà dans le fruit ! Et pourtant, les massacres de Sétif surprennent tout le monde ou presque.
Les raisons « officielles » de cette rébellion sont connues (mais on occulte volontiers le rôle de la CIA ou des Soviétiques dans la « spontanéité » de ce soulèvement (1)). L'affaiblissement de la France, de la défaite de juin 1940 au débarquement américain en 1942, en est l’un des motifs.
Disons un mot de cette rébellion : Le 8 mai 1945, pour fêter la victoire des Alliés, un défilé est organisé. Les partis nationalistes algériens en profitent pour appeler à des manifestations.
Selon Benjamin Stora(2), les Français pensaient depuis 1939 que les Nationalistes d'Afrique du Nord étaient pilotés par les Fascistes italiens ou les Nazis, et que le Parti du peuple Algérien était proche du Parti Populaire Français, mais cette hypothèse semble assez peu crédible !
À Sétif, une manifestation nationaliste est autorisée à condition qu'elle n'ait pas de caractère politique. Le défilé commence dès 8 h : plus de 10 000 personnes chantent l’hymne nationaliste « Min Djibalina ». On voit surgir des pancartes « Libérez Messali », « À bas le colonialisme », « Vive l'Algérie libre et indépendante ». En tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore un drapeau vert et rouge. Devant le « Café de France », le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre. Des Européens se précipitent dans la foule. Les porteurs de banderoles refusent de céder aux injonctions des policiers. Des tirs sont échangés entre policiers et manifestants. Un jeune homme de 26 ans, Bouzid Saâl, est abattu par un policier. Les manifestants s’en prennent alors aux Français et font 28 morts chez les Européens, dont le maire qui a cherché à s'interposer, et 48 blessés.
Peut-on, sérieusement, honnêtement, parler d’une manifestation pacifique ?
L'Armée fait défiler les Tirailleurs Algériens, qui n'ont pas tiré, mais, alors que l'émeute se calme à Sétif, d’autres éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de petite Kabylie, dans les villages entre Bougie et Djidjelli. Des fermes européennes isolées et des maisons forestières sont attaquées ; leurs occupants assassinés, souvent dans des conditions particulièrement atroces. Le mouvement s'étend et, l'après-midi même à Guelma, une manifestation s'ébranle.
Les manifestants sont 1 500 à 2 000 jeunes de Guelma, et 400 à 500 paysans des douars des environs. Ils arborent des pancartes « Vive la démocratie », « Vive l'Algérie », « Libérez Messali », ou encore « À bas le colonialisme ». Ils chantent l'hymne nationaliste « Min djibalina », en criant à intervalles régulières « Vive la liberté algérienne ». À 18 h 30, le cortège arrive au centre-ville.
Le sous-préfet André Achiary, avec quelques civils, huit policiers, et dix gendarmes, demande aux jeunes de se disperser, mais le cortège continue d’avancer. Achiary est jeté à terre et frappé par un manifestant. Il sort son arme et tire un coup de feu en l’air, ce qui déclenche un vent de panique. Achiary ordonne aussitôt l’arrestation des meneurs.
Pendant toute la nuit des patrouilles de gendarmes et de soldats circulent dans Guelma. Des mitrailleuses sont placées à tous les carrefours. Le sous-préfet Achiary disposait de trois compagnies de Tirailleurs en formation, tous musulmans. Il consigne la troupe et fait mettre les armes sous clés. Un bataillon d'infanterie de Sidi-Bel-Abbès, convoyé par des avions prêtés par les Américains, arrive le 9 dans la journée pour évacuer des petits villages d'Européens encerclés par les émeutiers.
Achiary s’adjoint une milice civile de 280 hommes. Certains miliciens disposent d’armes de guerre mais la plupart d’entre eux sont armés de simples fusils de chasse.
Le lendemain vers midi, l'Armée française tire sur Kherrata et des villages avoisinants. Le croiseur « Duguay-Trouin » tire sur les crêtes des monts de Babor. Vers 22 heures la Légion Etrangère arrive à Kherrata et elle n’est pas là pour faire de la figuration ou pour donner dans la dentelle.
Des atrocités contre les Européens se produisent dans le Constantinois, surtout dans les fermes isolées. Des femmes sont violées, des actes ignobles de barbarie sont commis.
Parmi les victimes, on trouve des « modérés » (3), tel le maire socialiste de Sétif, Édouard Deluca, ou Albert Denier, le secrétaire du Parti Communiste, qui aura les deux mains tranchées.
La répression sera efficace et féroce : Le croiseur « Duguay-Trouin » et le contre-torpilleur « Le Triomphant » tirent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. L'aviation bombarde plusieurs agglomérations. Une cinquantaine de « mechtas » sont incendiées. Les automitrailleuses débarquent dans les villages et tirent à distance sur les populations.
Par un télégramme daté du 11 mai 1945, De Gaulle ordonnait l’intervention de l'Armée sous les ordres du général Duval. Ce dernier rassemble toutes les troupes disponibles, soit deux mille hommes. Ces troupes viennent de la Légion Etrangère, des Tabors Marocains, des Spahis de Tunis, et des Tirailleurs Algériens en garnison à Sétif, Kherrata et à Guelma.
Concluons avec le bilan des émeutes : Le nombre de victimes « européennes » est à peu près admis. Il s'élève officiellement à 102 morts (dont 90 dans la région de Sétif) et 110 blessés.
Chiffre auquel il faut ajouter plus de 900 musulmans pro-français tués par les émeutiers. Il est donc indéniable que ces mouvements de foule « pacifiques » ont tué ou blessé plus de 1000 personnes. Pourquoi la plupart des historiens n’en parlent-ils jamais ? Mystère !
En revanche, le nombre de victimes « indigènes » est toujours sujet à discutions. Juste après les émeutes, le gouverneur général de l'Algérie fixa le nombre des Musulmans tués à 1 165.
Le général Duval déclarait, pour la commission Tubert de 1945, que « les troupes ont pu tuer 500 à 600 indigènes ». Yves Courrière(5) parle de 15 000 tués dans les populations musulmanes en citant le général Tubert dont le rapport après les massacres ne donne en réalité… aucun bilan global.
Le gouvernement algérien qui, commémore ces massacres chaque année, parle des « 45 000 morts des massacres de Sétif ». Récemment, Bélaïd Abdessalam, ancien premier ministre algérien, avouait dans « El-Khabar Hebdo » que le chiffre de 45 000 a été choisi à des fins de propagande.
Alors oui, personne ne peut contester que les troupes françaises n’aient pas été tendres pour réprimer les émeutes. Le général Duval, chargé du rétablissement de l'ordre, dit à cette occasion au gouvernement : « Je vous donne la paix pour dix ans, à vous de vous en servir pour réconcilier les deux communautés. Une politique constructive est nécessaire pour rétablir la paix et la confiance. ».
Ces propos se vérifieront puisque, neuf ans plus tard, l'insurrection de la Toussaint rouge, en 1954 marquait le début d’une guerre qui allait durer jusqu’en juillet 1962.
Par la suite, la France évitera d’évoquer les « massacres de Sétif ». Il faudra attendre le 27 février 2005 pour que, lors d'une visite à Sétif, Hubert Colin de Verdière, ambassadeur de France à Alger, qualifie les « massacres du 8 mai 1945 » de « tragédie inexcusable ».
Cet aveu indigne constitue la première reconnaissance de sa responsabilité par la République française. Son successeur, Bernard Bajolet, a déclaré à Guelma en avril 2008 devant des étudiants :
« Le temps de la dénégation des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie est terminé ».
Ensuite, on descend toujours plus bas dans la condamnation de la France.
Le 19 avril 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants, participe aux commémorations des « massacres de Sétif », puis il dépose une gerbe devant le mausolée de Bouzid Saâl, le jeune scout tué le 8 mai 1945. Préalablement, et comme si ça ne suffisait pas, le 17 octobre 2013, François Hollande, alors président de la République – à la demande de Benjamin Stora (déjà !) et du gouvernement algérien – rendait hommage aux « victimes de la répression policière menée par Maurice Papon, préfet de police, le 17 octobre 1961... ». Puis plus tard, Macron adressait un tweet au président algérien Abdelmadjid Tebboune pour s’excuser, au nom de la France, pour ce soi-disant massacre du 17 octobre 1961 (5). On se souvient que durant la campagne présidentielle, Macron avait qualifié l’œuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité ». C’est infect !
Un humoriste a dit : « Dans le divorce entre la France et l’Algérie, c’est la France qui a obtenu la garde des enfants ». La moitié de la population algérienne a moins de 25 ans. Ces jeunes rêvent de quitter un pays dans lequel ils crèvent de faim pour venir vivre en France, cet ancien colonisateur honni qu’ils apprennent à détester dès leur plus jeune âge, sur les bancs de l’école.
Pour complaire à l’électorat maghrébin, Macron joue le pompier-pyromane et souffle sur les braises encore chaudes « des feux mal éteints » (6)…tout ceci finira mal, je le crains !
Eric de Verdelhan.
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1)- « Les Américains en Algérie 1942-1945 » d’Alfred Salinas ; L'Harmattan ; 2013.
2)- « Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954) », de Benjamin Stora ; La Découverte ; 1991.
3)- « La Gangrène et l'oubli - La mémoire de la guerre d'Algérie » La Découverte ; 1998.
4)- « La Guerre d'Algérie » d’Yves Courrière ; Fayard ; 1969.
5)- J’ai traité cette affaire dans mon livre « Hommage à NOTRE Algérie française » ; Dualpha ; 2019.
6)- « Des feux mal éteints » est le titre d’un (mauvais) film de Serge Moati sur le drame algérien, sorti en 1994.
Propos recueillis par Constantin LIANOS
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